Suite de la 5^ème étape Phuoc Son / Hoi An

127 km

Épis de maïs au séchage

Haricots rouges au séchage

Environ 70% de la population du Vietnam vit de l'agriculture. La culture la plus importante est bien sûr le riz, pratiqué en rizières inondées ou sèches.  Il faut aussi mentionner la canne à sucre, le manioc, les pommes de terre et les patates douces.

Parmi les cultures d'exportation, citons les cacahuètes, le soja, le poivre, le tabac, le café, le thé, le caoutchouc naturel, les noix de coco et les feuilles du murier (sériciculture, élevage des vers à soie). L'agriculture occupe près de 21% de la superficie du Vietnam.

Cacahuètes au séchage

L'encens est une substance généralement composée de gommes aromatiques et d'épices, qui dégage une fumée odorante quand on la fait brûler. Le terme est également employé pour désigner la fumée elle-même. Les ingrédients sont généralement l'oliban, le styrax, le benjoin et l'écorce de cascarille, combinés en proportions variables.

Les autres substances souvent employées pour l'encens sont notamment le baume, la cannelle, la myrrhe, le santal et le musc. La coutume de brûler de l'encens est caractéristique des cérémonies religieuses sacrificielles depuis les temps les plus reculés. L'encens est très couramment employé dans la plupart des religions orientales.

Les feuilles de tabac sont fréquemment récoltées à la main à mesure qu'elles parviennent à maturité sur la tige. Elles sont ensuite suspendues et traitées à l'air, de sorte que chaque variété se colore et sèche jusqu'à acquérir les caractéristiques qui en sont attendues. Le traitement à l'air, utilisé pour de nombreux tabacs à cigarettes et à cigares, prend de six à huit semaines. Après traitement, les feuilles sont calibrées, souvent en fonction de leur position sur le plant, de leur couleur, de leur taille et d'autres caractéristiques, avant d'être mises en balles et expédiées dans des entrepôts pour la vente.

Après la récolte, le paddy (riz non décortiqué) est exposé au soleil. L'endosperme blanc (le riz), est enfermé dans une pellicule de son, entourée par une enveloppe brune, le paddy. Pour rendre le riz comestible, il faut d’abord le décortiquer ; les déchets ainsi obtenus sont en partie comestibles (farines basses et son) ; il faut ensuite blanchir le riz en enlevant les différentes couches du péricarpe, ce qui donne de nouveaux déchets, eux aussi partiellement comestibles.  Enfin, comme ces opérations sont délicates, on y casse un certain nombre de grains, ce qui entraîne des brisures.