Se localiser !
En savoir + !
dog fence
Il existe en Australie une immense clôture contre les dingos, chiens retournés à l’état sauvage. Il s’agit de la plus longue clôture du monde, construite pour garder les dingos en dehors de l'état des moutons qu’est le NSW. Les appellations de cette barrière varient selon les états :
En SA (South Australia) où elle commence près de Ceduna c'est la Wild Dog Fence. au NSW (New South Wales) elle est appelé la Border Fence, et au QLD (Queensland) où elle finit près de Toowoomba après 5.400 km en réalité et non 9.600 km, elle est connue sous le nom de Barrier Fence. Il ne faut pas confondre cette clôture avec l'ancienne Rabbit Proof Fence au WA, qui, elle, fût édifiée pour éviter l'invasion des lapins.

dingo

A l’origine, le dingo fence a été construit, dans les années 1880, pour garder les lapins à l’extérieur de l’Australie du Sud et du Queensland. Ce fut alors un échec complet, les dunes, les lits de rivières, les marécages ainsi que les couches de glaise traversées par le Dingo Fence ayant rendu impossible la mission de ce dernier. De toutes façons, beaucoup de ces lapins avaient déjà émigré dans d’autres états, rendant le travail sur le dingo fence totalement inutile. Le dingo fence était alors appelé à disparaître.
carte du dog fence

dog fence
dog fence Cependant, depuis 1914, la menace du dingo envahissant les pâturages des moutons dans le NSW devient si sérieuse que quelques ranchs furent forcés de changer leur troupeaux de moutons en troupeaux de vaches. En effet, le dingo est trop petit pour s’attaquer aux vaches alors que le mouton est, pour lui, une proie idéale. Les récoltants en laine ont formé un groupe dans le NSW, le "The border Fence Trust" (la Fondation pour la Barrière), leur permettant de récolter des fonds pour réparer et maintenir le Dingo Fence en bon état.
La décision de restaurer le Dingo Fence était alors définitivement prise par "The Western Lands Commission" (la Commission des Territoires de l’Ouest), puis aussi en 1921 et 1957 par "The Wild Dog Destruction Board", (le Bureau de Lutte Contre la Prolifération du Dingo). Le grillage de 2 m de haut, étiré entre des poteaux en métal a prouvé sa grande efficacité. Un propriétaire de terrain, dont les terres longeaient le Dingo Fence, était capable d’élever seulement 700 moutons pendant le début des années 50 quand le Dingo Fence était à l’abandon. Elle est 2 fois et demi plus longue que la Grande Muraille en Chine.
La partie du border fence dans le NSW est maintenue en état par une équipe de 19 personnes, incluant les contrôleurs du Dingo Fence, qui vivent pour la plupart dans des maisons placées le long du fence (clôture), ainsi que les techniciens de maintenance qui la re-construisent là où les sables sont lentement en train de la recouvrir ; ils comblent les parties usées par l’érosion et réparent les parties ravinées qui peuvent atteindre 2 à 3 Km de long. Le coût de l’entretien, de plus de 1 million de dollars par an, est bouclé par une taxe annuelle de 2.2 cents par hectare sur la location des terres qui est versée à "The Wild Dog Destruction Board". Taxe qui permit d'élever, en 1993, environ 6.4 millions de moutons produisant une laine estimée à 125 millions de dollars. Un minimum de 100.000 dollars est versé chaque année par le gouvernement pour aider à l’entretien de ce border fence. Sans la grande barrière, les dingos s’étendraient rapidement dans les pâturages des moutons, dans le NSW, comme ils l’ont déjà fait dans les années 1920 et 1930. Les solutions présentées auparavant qui consistaient à appâter, piéger et tirer ne sont pas moins efficaces mais sont vues comme moins acceptables par beaucoup d’Australiens.
Et si vous parlez anglais, écoutez l'expérience de James Woodford qui voyagea en 4X4 le long du dog fence à la rencontre des "patrolmen", d'ailleurs il a écrit un livre sorti en novembre 2003 the "Dog Fence".

page précédente [1] [2] [3] [4] [5] [6]
page suivante

Email
© 2009 - Les photos (sans le texte) peuvent être reproduites.

Seule obligation faire un lien sous chaque photo

avec : http://www.bourlingueurs.com
Choisir une nouvelle destination !