Dans la campagne
hongroise, la Puszta (enfin le peu qu'il en reste !), nous sommes
partis à la rencontre des derniers bergers ; le bétail
est encore rentré le soir dans ces longues bergeries blanchies
à la chaux et aux magnifiques toits de chaumes.
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L'utilisation traditionnelle des terres à des fins telles que le pâturage des animaux domestiques y a été perpétuée par une société pastorale pendant plus de 2.000 ans. Il y fait très chaud l'été et très froid l'hiver. Des variations de température importantes qui peuvent se traduire certaines années par un écart de température de 72 °C entre les deux saisons. |
La Puszta est une des dernières grandes prairies sauvages d'Europe, une belle steppe naturelle, qui signifie en hongrois désertique, abandonnée. Ce sont en fait des herbages, des terres salées, sablonneuses et marécageuses qui étaient autrefois le lieu de pâturage privilégié des troupeaux de chevaux menés par les Csikos (gardien de chevaux), lesquels ne rentraient chez eux que pour passer l'hiver. Le parc national du Hortobágy a été créé en 1973 sur une superficie de 81 000 hectares. Ce paysage, façonné autrefois par les eaux, est aujourd'hui la plus vaste steppe d'Europe centrale, et qui fait partie du patrimoine mondial. La végétation caractéristique du lieu est un tapis d'herbe qui pousse abondamment sur un sol aussi lisse qu'une table. |
La Puszta d'Hortobgy, qui est un parc naturel, a pour mission de protéger certains animaux domestiques hongrois ancestraux retournés à l'état sauvage, comme les moutons racka aux immenses cornes torsadées, les bufs à grandes cornes, et les taureaux gris, qui sont rassemblés en un seul troupeau en août. |
Mais cela ne fait pas
si longtemps que l'on cultive la Puszta et qu'on l'utilise à
des fins économiques ; elle est aujourd'hui devenue le grenier
à blé du pays....
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