HIVER 2002-03 | ||
Nous descendons toujours plus au sud du Burkina-Faso en découvrant les scènes de la vie quotidienne dans les villages que nous traversons, les arrêts sont multiples afin d'en profiter au maximum. Nous commençons à nous mettre aux expressions courantes africaines et saluons comme eux : Comment ça va ? et la santé ça va ? et la famille ça va ? et les proches ça va ? et la maison ça va ? c'est facile : on répète quasi en même temps les questions de son interlocuteur et en essayant d'intercaler un merci, ... ce leitmotive ne nous quittera plus jusqu'à la frontière du Maroc........ |
Les femmes portent
des ensembles assortis, jupe, tunique et foulard de tête. Les
plus jeunes sont souvent grandes et élancées, les plus âgées
peuvent avoir des volumes formidables. Elles se tiennent très droit,
ont une anatomie rebondie et se parent de robes à volutes aux couleurs
vives. Les femmes portent sur leur tête avec un naturel désarmant
calebasses, bassines chargés de vaisselle, poteries
Il faut
avoir un sacré sens de l'équilibre pour ne rien faire tomber
par terre !
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Le monde végétal
a fait don à l'humanité du fruit de l'arbre du calebassier
: la calebasse ; elle n'est absolument pas comestible mais
indissociable du quotidien de l'Afrique. Très usité avant
l'ère du plastique et du verre dans la vie de tous les jours,
ce drôle de fruit tend aujourd'hui à disparaître. Mais,
depuis quelques années, les artisans lui donnent une seconde vie
en le transformant en bel objet décoratif. La calebasse se déclinait
en effet en assiette, en bol, en cuillère, en plat, en saladier,
en passoire, en louche. Bref, tous les ustensiles de cuisine y trouvent
leur ancêtre.
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