HIVER 2002-03 | ||
Notre mode de voyage,
dans un 4x4 aménagé, nous offre la possibilité,
quand nous le désirons, de pouvoir "bivouaquer" chez
l'habitant, et ainsi de s'intégrer au mieux dans une famille,
sans demander grand chose. Pour nous, c'est une façon de vivre
avec eux et de partager leur quotidien.
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En effet, nous disposons
d'une tente sur le toit pour le couchage, de 80 litres d'eau, et même
d'un luxe inestimable : un frigidaire ! La seule chose dont nous profitons
c'est de la sécurité d'un endroit clos, car l'habitat familial
africain se compose de plusieurs cases ou chambres, selon que l'on est
en milieu rural ou citadin, construites autour d'une cour fermée
où les femmes du chef de famille s'adonnent aux taches quodiennes.
Ici, le matin, les femmes du foyer avaient fait la lessive.....
Il y a souvent des chèvres et des moutons (même en ville)
et on cuisine au feu de bois.
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La
"pièce d'eau" n'en a pas en général
vraiment à proprement parler : on y va avec son seau ou sa bouilloire
en plastique zébrée. Un ouverture (fosse septique ?) est creusée
sous la pièce. Par ailleurs, les eaux usagées sont évacuées
par une rigole dans le sol, s'écoulant directement dans la rue ...
Il y a de temps en temps un puit dans la cour, et cette eau sert pour la lessive, la vaisselle et la toilette. Les mieux lotis ont aussi un robinet d'eau potable, sinon il faut aller la chercher dans la rue. L'eau de la ville est potable, nous l'avons bu tous les jours ! |