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Partout en Irlande, sur les côtes,
les ports sont omniprésents, mais peu semblent en activité.
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Ici, sur un petit port du Comté de Mayo, agonisent des centaines de crabes dont on a arraché les pinces afin de les vendre sur les marchés européens.......... Leurs cadavres mutilés serviront d'appât pour les prochains casiers de pêche dans quelques jours ! Pensez y à l'avenir quand vous mangerez des pinces de crabes. |
Le Felucca, un senneur chalutier de 1995, long de 55 m, à Killybegs, Comté de Donegal. Ce port est le plus important port de pêche d'Irlande. Bien que très riche en poissons, en coquillages et en crustacés, l'Irlande plus "terrien que marin", a longtemps boudé les produits de la mer, qu'il s'agisse de moules, de langoustines ou d'huîtres (on trouve maintenant dans les pubs des plat à base de fruits de mer, mais très chers et beaucoup semble congelé !). Jugée affreuse par son apparence, la lotte (baudroie) est encore aujourd'hui réservée à l'exportation ! Et même si depuis les annnées 80 de sérieux effots ont été observés au niveau de la "gastronomie" , cela ne sera jamais que de la "grosse cavalerie" le raffinement que l'on trouve partout dans la cuisine de Géorgie par exemple est une denrée rare en Irlande, ou alors on tombe dans un certain snobisme et de plus, à des prix astronomiques....... |
De ce fait il est presque impossible d'acheter du poisson frais ou des coquillages et de les consommer chez soi. En effet, les poissonneries sont très difficiles à trouver, en dehors de quelques grandes surfaces qui vendent du poisson mais dont la fraîcheur est pour le moins douteuse et à des prix exorbitants. Du coup, nous nous sommes rabattus sur les "morceaux de cartons trempés dans la sciure, avec les yeux dans les coins" comme disait Coluche, un comble ! Bref, si vous voulez bien manger pour pas cher n'allez pas en Irlande.... |
Nous rencontrons souvent dans les estuaires des fermes aquacoles maritimes. Plus de 700.000 tonnes de saumon sont produites chaque année par l'aquaculture en Europe. Laquaculture aurait pu être une solution pour répondre à la demande en poissons tout en améliorant lhabitat (récifs artificiels) ; mais actuellement la plupart des poissons délevage des pays développés sont des carnivores. Il faut pêcher deux kilos de poissons pour en élever un kilo et les produits de laquaculture ont un prix élevé ce qui naméliore pas la sécurité alimentaire. Leur alimentation est constituée de farines et d'huiles de poissons à laquelle on ajoute de la vitamines A et D, des colorants chimiques et des antibiotiques ! La qualité dépend donc des conditions d'élevage. Quand les bassins sont exigus ou la densification trop forte, cela donne une peau plus épaisse, une chair plus grasse et donc un poisson de piètre qualité pour la santé en général. |