~ RÉCIT MAURITANIE (suite) ~

Jeudi 9 décembre :  Nouakchott  /  Chogar

On quitte Nouakchott par la "route de l'espoir", un goudron en plein milieu des dunes, c'est un spectacle assez étonnant ; les couleurs sont magnifiques, passant du sable ocre au sable blanc ! Ce soir, on opte pour un bivouac "chez l'habitant" : à Chogar, gros village en plein désert, on choisit l'enclos de la seule habitation où il y a une voiture (Mercédes) ; on est accueillis à bras ouverts : "vous êtes chez vous" ! On est royalement installés derrière la maison et la tente de nomade, au milieu d'une ribambelle de gamins, de chèvres, de vaches, et d'ânes. Notre hôte a une mercédes, mais il n'y a pas l'électricité dans le village !

Vendredi 10 décembre  : Chogar  /  Nbeika

On continue la route de l'espoir jusqu'à Cangarafa, où l'on oblique direction Tidjikja, par un goudron tout neuf au milieu de mini-dunes de sable blanc, de toute beauté. Après la passe de'Acheft, et une superbe vue sur la zone de dunes, on prend une piste très sablonneuse pour aller à la guelta de Matmata ; 25 km de sable mou, qui nous oblige une fois de plus à dégonfler, (beaucoup de fech fech également !) mais le jeu en vaut la chandelle, car le spectacle est féérique : le climat se réchauffant a transformé la rivière en poches d'eaux, dans lesquelles des crocodiles se sont retrouvés prisonniers ! Ces grands reptiles se sont laissés emprisonner dans ces grandes mares, piégés par l'aridité croissante de la région. Ce soir, bivouac sauvage dans un décor de dunes et de plateau de pierres. La bière ch'timi (merci Steph !) sortie du frigidaire du 4x4 est particulièrement agréable en cette soirée si douce.

Samedi 11 décembre :  Nbeika  /  Tidjikja  /  Cangarafa

On en avait beaucoup entendu parler, mais on était toujours passé à travers ; statistiquement, il fallait bien que cela nous arrive un jour : on a droit aujourd'hui à la tentative de racket typique ! Au poste de contrôle de police à l'entrée de Tidjikja (il y a des contrôles à toutes les entrées et sorties des villes), on tombe sur un policier qui se prend pour un chef et qui tente de nous racketter ; tous les prétextes sont bons : le tampon de la DST de Nouadhibou est faux, la plaque d'immatriculation ne lui plaisait pas, le document d'engagement sur l'honneur à ne pas vendre notre 4x4 n'était pas conforme, bref tout les arguments étaient bons pour nous dire qu'on n'était pas en règle !! Mais notre force a été de lui faire comprendre qu'on n'était pas pressés, et on lui a même demandé de nous faire un thé (et le protocole du thé, çà dure bien 45 mn) ; il a même profité de mon absence pendant 30 secondes pour dire à Gwen qu'on était en fraude et que cela allait nous coûter cher, et qu'il valait mieux qu'on s'arrange directement avec lui, ben voyons !! ; au bout de deux heures et demi, à bout d'arguments, il nous dit qu'il va nous emmener à la gendarmerie mais que cela va nous faire perdre du temps, et comme on lui a dit que c'était une excellent idée et qu'on avait le temps, il a été définitivement déstabilisé et nous a rendu les papiers (assurance) qu'il gardait en monnaie d'échange ! Tout le "jeu" a consisté à lui faire croire qu'il avait raison, et le comble de ce jeu de stratégie étant même de le remercier de nous informer que nos visas étaient "faux" !! Deux heures et demi de palabres, thé inclus, mais on n'a pas laché un ouguiya (monnaie locale), on n'a donc pas cédé au racket ! Moralité : moment stressant car on ne sait jamais jusqu'où la mauvaise foi peut aller ! L'Afrique est décidément une grande leçon de patience ! Du coup, on quitte rapidement Tidjikja, et on retourne à Cangarafa, sur la route de l'espoir ; le bivouac se fait sur un chantier de la route, surveillé la nuit, on est tranquille.

Dimanche 12 décembre

Il est 6 h, le chantier s'éveille, concasseurs et camions se mettent en branle ! Pour une fois qu'on avait échappé à l'appel du Muesin ! ON EST DIMANCHE, C'EST L'OCCASION DE LANCER NOTRE GRAND JEU-CONCOURS (!!) et que le plus perspicace gagne ! Depuis une dizaine de jours, un des arbres que l'on voit le plus fréquemment (avec l'accacia) est celui représenté sur les deux photos jointes. La question est donc de savoir quel est le nom vernaculaire de cet arbre bien surprenant, vous comprendrez pourquoi ! Afin de vous aider un petit peu, la réponse est dans un de nos sites (bourlingueurs.com), bonne chance. Le premier d'entre vous qui nous donnera la bonne réponse par SMS, d'une part sera nommé dans notre prochaine mise à jour, et de plus recevra (à notre retour) le CD de l'ensemble de nos photos de ce voyage en Afrique. A noter que notre webmaster préféré, Fabien pour ne pas le nommer, est hors concours, car il serait bien capable de nous répondre avant même d'avoir mis en ligne notre mise à jour  lol lol !!

Aujourd'hui, nous tenons à remercier pour leurs SMS : Fabien et l'équipe du Ram, Marie Josée (de Bordeaux),
Maurice (un ch'ti), Marie-Jo et Rose, Laetitia (heureux d'avoir enfin des nouvelles de nos p'tits kangs d'Australie !),
Jeannine Carnet (Les Amis de la Nature - 17 au 26 janvier ou février ?), Catherine (de Toulouse - entièrement d'accord avec toi !), Nadia (d'Agadir - bon rétablissement à Tarik, gros bisous et bon courage à lui), Serge (l'Auvergnat), Marchandiau family (bisous à toute la famille), Claude (toujours ex-Guyane), Michèle Montrose, Steph (notre pote ch'timi), Fabien (de Seine et Marne, notre webmaster ?),
Joëlle Stirer (de Savoie), Marie-Jo et Coco, l'anonyme qui nous souhaite bonne route, Frédéric Dufoor (à voir à notre retour !),
xxx (on confirme que l'on ne peut plus entrer au Sénégal par le nord, sans CPD, avec un véhicule de plus de 5 ans).

Petit rappel : pour ceux qui souhaitent nous envoyer un SMS (et c'est gratuit pour vous comme pour nous !),
il suffit d'aller sur l'URL suivante :http://services.thuraya.com/sms.html
puis faire un copier coller de notre numéro :  50203271, et taper votre texte, c'est facile, et en plus çà marche !!
SI POSSIBLE, MERCI DE NE PAS METTRE D'ACCENTS DANS VOS SMS.
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