Ouzbékistan
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Boukhara - Ouzbékistan
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Boukhara a plus de 2.000 ans, elle est située à environ 230 km à l'ouest de Samarcande, c'est une oasis au sud-est du désert de Kyzylkoum ; la ville fut restaurée par l’Unesco lors de son 2.500ème anniversaire en 1999. Tout comme Samarcande, c'est une des plus vieilles cités et c'est l'exemple le plus complet d'une ville médiévale de l'Asie centrale, dont le tissu urbain est resté majoritairement intact. Les fortifications longues de 25 km ont disparu, mais la plus vieille structure de Boukhara, sa citadelle ou "ark", a été plusieurs fois détruite et reconstruite pendant au moins une dizaine de siècles.


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Aujourd’hui, à Boukhara, il reste quelques grands bazars commerciaux : Taki – Zaragon (la coupole des bijoutiers), Taki – Tilpak Fourouchan (la coupole des vendeurs des coiffures), Taki – Sarrofan (la vente des différentes tissus). Taki-Sarrafon est appelé ainsi parce qu'il abritait, sous la coupole, les changeurs (les sarrafs), d’habitude des indiens qui changeaient la monnaie des pays étrangers. À la place de l’ancien Tchorsou à Boukhara, a été édifié un des plus grands passages commerciaux de Taki Zaragon, la coupole des bijoutiers. Dans le Taki – Telpak Fourouchan, on pouvait acheter de riches coiffures, les calottes brodées d’or et d’argent, des chapeaux en fourrure, des turbans...

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Le minaret Kalian, haut de 47 mètres, et construit en 1127, est le symbole de la ville. Le minaret se dresse sur une base octogonale, et s'élève en une succession de dix anneaux de briques vernissées jusqu'à une lanterne où la galerie sommitale est percée de 16 fenêtres. Boukhara étant une des nombreuses étapes sur la Route de la Soie, les caravanes qui traversaient le désert du Kyzylkoum pouvaient voir la flamme qui brûlait en permanence tout en haut du minaret, ce phare du désert. Ce minaret servait d'appel à la prière mais aussi de tour de guet et de repère pour les caravanes de négoce. Au XIXème siècle, c'est de là que l'on jetait les condamnés à mort, d'où la triste appellation de tour de la mort. Le dernier condamné fut jeté de son sommet en 1884.

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Poi-Kalian fut le nom donné à l’une des grandes places centrales de la ville. Cette place est située entre les façades principales de la mosquée Kalian et de la médersa Miri-Arab. La médersa Miri-Arab, construite au XVIème siècle, a fermé ses portes en 1920. Staline a cependant rouvert ce collège islamique en 1944 afin de gagner la faveur des musulmans et de les encourager à participer aux efforts de la guerre. La médersa accueille actuellement environ 250 étudiants.

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Boukhara est la cinquième ville sainte de l'Islam après La Mecque, Médine, Jérusalem et Hébron. Au temps de l'URSS, trois pèlerinages à Boukhara équivalaient à un pélérinage à La Mecque.

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