En 1913, les Allemands ont abandonné
leur colonie après l'invasion de l'armée sud-africaine,
laissant leurs montures sur place. Livrés à eux-mêmes,
ces chevaux sont rapidement redevenus sauvages et ont continué
à évoluer autour du puits. Il faut dire que cette
source est le seul point d'eau dans un désert aux températures
extrêmes allant de -5°C en pleine nuit l'hiver à
70°C en été.
Ces conditions particulièrement rudes ont entraîné
au cours du siècle des modifications morphologiques et alimentaires.
D'abord, une diminution de la taille des chevaux, qui mesurent à
peine 1,50 m au garrot, mais on a également remarqué
qu'il n'y avait aucun cheval de robe grise parmi les 276 équidés
du désert. Enfin, tous ont appris à se passer d'eau
pendant plusieurs jours. Leur territoire s'étend sur 40.000
hectares autour de l'abreuvoir, dont ils restent très dépendants.
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