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Hypothèse sur les
rayures des Zèbres (ici représenté
par Equus burchelli) : elles briseraient la silhouette, et donnent
à la vue un effet stroboscopique qui rend l'attaque des prédateurs
extrêmement laborieuse, les zèbres étant difficiles
à repérer lorsqu'ils courent dans les hautes herbes. Leurs
prédateurs auraient donc du mal à identifier un individu
particulier, jeune ou malade, au sein du groupe, ce qui diminue les succès
remportés par les carnivores. Mais cette hypothèse laisse
néanmoins perplexe, car si on étudie les proies favorites
des lions dans les grandes plaines, ce sont justement les zèbres
qui sont souvent à l'ordre des menus !
Par contre, quand l'air chaud monte du sol, les silhouettes s'estompent, et cette disparition de la forme dans le paysage est spectaculaire. D'ailleurs, les peintures de nombreux véhicules- safaris s'inspirent des zébrures de ces animaux. Les rayures pourraient aussi faire office de régulateur de chaleur de la température du corps, le blanc réfléchissant la lumière et le noir l'absorbant ; ainsi un pelage rayé constituerait un bon compromis, quelles que soient les températures extérieures. |
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