Certains anthropologues
ont engagé une controverse quant à l'origine du nom "Himba"
(ou Ovahimba), traduit tantôt par "ceux du fleuve", tantôt
par "ceux qui se plastronnent", en raison des richesses (relatives)
que leur procurent leurs bovins, leurs chèvres et leurs moutons,
ou encore les "mendiants". Les autochtones eux-mêmes,
qui allient fierté et simplicité dans leurs us comme dans
leur vision du monde, contestent ces appellations académiques,
préférant le vocable qui caractérise le plus fidèlement
leur nature joyeuse, symbolisée par la danse ochango : les "chantants".
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Si les missionnaires
sont parvenus à christianiser les Herero, ils ne sont jamais parvenus
à convaincre les femmes Himba de couvrir leur poitrine ; de plus,
tous sont restés fidèles aux traditions animistes. Leurs
croyances se caractérisent par le culte des ancêtres, qui,
considérés comme toujours vivants mais sous une autre forme,
continuent à s'intéresser aux affaires des mortels et servent
de messagers entre leurs descendants et les dieux.
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Le peuple Himba du Kaokoveld
est issu d'une communauté d'éleveurs Herero délogée
par les guerriers Nama au XIXème siècle. Elle
reprit sa vie de semi nomade, élevant des moutons, des chèvres
et des bovins. Ici, le village est "abandonné" pour
quelques mois, et les Himba reviendront quand les pâturages seront
devenus meilleurs.
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