Tout d'abord, il faut savoir que sur les environs
380 espèces de requins recensés, seule une dizaine
peut potentiellement s'attaquer à l'homme. Oh, je sais, ça
va en surprendre plus d'un, mais le requin blanc gagne à être
connu, afin de pouvoir mieux le comprendre. Comme la plupart des requins,
le grand blanc n'a pas inscrit l'homme dans sa liste des menus. Une explication
plausible suggère que, dans certains cas, les requins confondent
les humains avec leur type de nourriture habituelle : vus des profondeurs
sous-marines, les nageurs sur des radeaux ou une planche de surf peuvent
ressembler étrangement à des otaries, des phoques ou des
tortues de mer. Les plongeurs revêtus de combinaisons sous-marines
et chaussés de palmes ressemblent aussi à certains des animaux
qui constituent normalement le repas d'un requin. Après avoir mordu
dans la chair d'un homme, le requin semble reconnaître son erreur
et continue son chemin pour trouver une nourriture plus adaptée
à ses attentes, expliquant un taux de survie non négligeable.
Depuis quelques années, un bon nombre de biologistes et de scientifiques
ont décidé de porter secours à ce poisson menacé
d'extinction ; d'ailleurs, depuis environ deux ans, le requin blanc est
sur la liste des espèces protégées dans toutes les
mers et océans du globe.
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