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~ LE GUATEMALA ~ |
Dimanche 28 mars 2010 : nous quittons donc le Salvador pour entrer au Guatemala. Les formalités de douane s'effectuent en moins d'une demi-heure. Le Guatemala est un pays d'Amérique centrale entouré par le Mexique, le Belize, le Honduras, et le Salvador. Sa monnaie nationale est le quetzal, faisant référence à l’oiseau sacré dont les Mayas utilisaient les longues plumes de la queue comme objets de luxe. Près de la moitié des habitants sont d'ascendance maya. La culture maya est donc toujours très présente au Guatemala. Ainsi, de nombreuses femmes portent toujours l'habit traditionnel, la corte (la jupe traditionnelle), et le huipil (la chemise brodée). |
Notre première halte sera sur la côte pacifique, à Hawaii (si, si, vous avez bien lu !), petit village près de la frontière du Salvador. Nous y accédons en empruntant une petite barge qui nous permet ainsi de naviguer pendant un quart d'heure au milieu des mangroves.
Nous ne resterons qu'une nuit à Hawaii, la chaleur étant étouffante ; c'est notre pire nuit sur ce voyage, avec une chaleur et un taux d'humidité que nous n'avions pas eus au Venezuela ou dans le nord du Brésil. |
Nous prenons alors la route pour les "Hautes Terres", où nous allons trouver un peu de fraicheur. C'est sur ces Hautes Terres que les coutumes et traditions des populations indiennes guatémaltèques restent les plus présentes, comme c'était le cas dans l'Altiplano en Bolivie ou au Pérou. |
Autre centre d'intérêt des Hautes Terres, le lac Atitlán, à 1.600 m d'altitude, est considéré comme l'un des plus beaux lacs au monde. Il est bordé par trois volcans (San Pedro, Tolimán et Atitlán) et d'innombrables montagnes. Pour profiter au mieux du superbe environnement du lac Atitlán, nous allons à San Marcos La Laguna, l'un des plus jolis villages du lac, qui semble curieusement attirer une population hippie qui lui confère une atmosphère spirituelle particulière. |
Un dernier marché traditionnel nous attend à Solola, haut en couleurs, avant d'arriver à Antigua. Comme nous arrivons au coucher de soleil dans cette superbe ville, nous demandons à un couple d'habitants s'ils connaissent un endroit où nous pourrions bivouaquer en sécurité. Mais aussitôt ils nous ouvrent le portail de leur ravissante cour intérieure pour garer le 4x4, et nous invitent à … dormir chez eux. Ils nous donnent les clefs car ils partent pour la capitale, où ils habitent (leur maison d'Antigua est leur résidence secondaire). Incroyable, ils ne nous connaissent pas, mais ils nous laissent leur ravissante maison en plein centre de la cité ! L'hospitalité n'a plus de limite. Avant de partir pour Guatemala city, ils nous offrent un "Antigua by night", et nous revenons tranquillement à pied à la maison.
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Le lendemain matin, nous faisons une visite complète de la ville.
Antigua est l'ancienne capitale du Guatemala. Elle fut fondée par les Espagnols en 1543 sous le nom de Santiago el Mayor. Elle a conservé son aspect de l'époque.
Elle est inscrite depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Ses rues pavées, où des branches de bougainvillées jaillissent des maisons pastel aux toits en terre cuite, ressemblent à des décors de cartes postales. Le parque Central est de loin la plus belle place du pays, et est le point de rassemblement des Antigüeños, lieu idéal pour observer la vie d'Antigua. De nombreuses églises parsèment la ville, dont la Cathédrale de Santiago, l'église de la Merced, ou encore le couvent de Santa Clara. |
Comme c'était le cas lors de notre première visite du Guatemala, il y a une douzaine d'années, notre hantise sur les routes est la conduite plus que sportive des chauffeurs de cars. Au volant de leurs "school bus" américains dont ils ont gonflé les moteurs, ils dévalent les pentes des Hautes Terres à des vitesses vertigineuses, menaçant de verser dans les virages !
Après 10 ans de bons et loyaux services, ou une fois que le compteur indique 150.000 miles, les bus scolaires américains sont vendus aux enchères, remorqués jusqu'au Guatemala, puis entreposés dans un atelier pour une transformation complète : moteur plus puissant, boîte six vitesses, porte-bagages sur le toit. Les chauffeurs ajoutent ensuite leurs touches personnelles (objets religieux, peluches ou guirlandes électriques, …). Devenus des "camionetas", les anciens bus de ramassage scolaire sont prêts pour avaler les kilomètres. Ils roulent en moyenne 14 heures par jour, sept jours sur sept, et couvrent d'avantage de distance en une journée qu'ils n'en parcouraient auparavant en une semaine. Deux jours de route nous mèneront à la frontière du Belize (nous évitons le site maya de Tikal, que nous avions déjà visité lors de notre premier séjour dans le pays, il y a une douzaine d'années). |
Liste, certes subjective, de ce que nous avons aimé et de ce que nous n’avons pas aimé au Guatemala En un mot, nous sommes très "mitigés" sur notre séjour au Guatemala |
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Nous avons aimé ~ |
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Nous n'avons pas aimé ~ |
La très grande hospitalité des guatémaltèques |
LE GRAND SENTIMENT D'INSÉCURITÉ SUR LES ROUTES, le pire de toutes les 3 amériques, tous les jours des touristes se font attaquer, voler, braquer, dépouiller |
Le lac Atitlan |
Le côté désagréable des amériendiens, même s'il l'on peut comprendre qu'ils en aient marre des touristes. Mais c'est grâce à leur présence qu'ils vendent leur artisanat |
La ville d'Antigua |
La conduite irresponsable de certains conducteurs de bus dans les Hautes Terres
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