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~ LE PANAMA ~ |
Le Panamá est un état de 75.640 km² situé à l'extrémité sud de l'Amérique centrale, sur l'isthme de Panamá. Il est limitrophe du Costa Rica et de la Colombie, dont il faisait autrefois partie. Le pays est peuplé d'environ 3,3 millions d'habitants. Le Panamá, par sa situation dans l'isthme reliant l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud, occupe une situation stratégique. |
Mercredi 6 janvier 2010 : Après un an et demi, presque jour pour jour, en Amérique du sud, nous quittons la Colombie pour le premier pays d'Amérique centrale que nous allons traverser, le Panama. |
Le Panama étant un lieu stratégique pour le commerce Amériques / Asie (grâce au canal), l'immigration asiatique est importante. Et cela pour notre plus grand plaisir … gastronomique, nous faisons une cure de "dim sun" (raviolis vapeur), tant à la maison que dans un restaurant chinois où nous faisons "Yum Cha" le dimanche (dim sun servis sur des chariots qui passent au milieu des tables). |
Le Canal de Panama connecte les océans Atlantique et Pacifique à travers l’isthme de Panama.
Suite au succès du canal de Suez, les Français, sous la direction de Ferdinand de Lesseps qui avait réalisé ce dernier, commencèrent la construction d’un canal au Panamá le 1er janvier 1880. En 1893, après un travail substantiel, le projet français fut vaincu par les épidémies successives de fièvre jaune et la difficulté de domestiquer le Rio Chagres qui connaissait régulièrement des crues dévastatrices pendant la saison des pluies. Pour couronner le tout, un scandale financier mit fin au projet. Les États-Unis, à l’époque de Theodore Roosevelt, rachetèrent alors à la France l’équipement et les chantiers qu'ils relancèrent en 1904. Un investissement important fut réalisé pour éliminer les maladies de l’endroit, en particulier le paludisme et la fièvre jaune, dont les causes venaient d’être identifiées. La construction d’un canal en altitude, incluant des écluses, pouvait commencer. Le canal fut officiellement ouvert le 15 août 1914 avec le transit du cargo Ancon. Le coût des travaux fut de 388 millions de dollars de l’époque. |
Le canal consiste en deux lacs artificiels, plusieurs canaux artificiels, et trois ensembles d’écluses. Le transit total depuis l’entrée du canal côté Pacifique jusqu'à la digue du côté Atlantique est de 76,9 km. Un navire allant de New York à San Francisco par le canal parcourt 9.500 kilomètres, moins de la moitié des 22.500 kilomètres d’un voyage par le cap Horn.
Les écluses du canal de Panamá élèvent les navires de 26 mètres depuis le niveau de la mer jusqu'au lac Gatún. Ce dénivelé permet de ne pas tenir compte des marées, très différentes dans le Pacifique et dans l'Atlantique. Un simple canal au niveau de la mer serait infranchissable à cause des marées et des violents courants que celles-ci engendreraient. |
La longueur totale des écluses, en incluant les murs d'approche, est de plus de 3 kilomètres. Un ensemble en deux étapes à Miraflores et d'une étape à Pedro Miguel amènent les navires au niveau du lac Gatún ; un ensemble à trois étapes à Gatún ramènent les navires au niveau de l'Atlantique.
Les chambres font 33,53 mètres de large et 320 mètres de long. Le dénivelé total atteint donc 26 mètres : à Miraflores, le dénivelé est de 16,5 mètres, complété de 9,5 mètres à Pedro Miguel. Le dénivelé de Miraflores varie selon la marée du Pacifique, de 13,1 mètres à marée haute à 19,7 mètres à marée basse. Du côté Atlantique, les marées sont très faibles. Chaque chambre nécessite 101.000 mètres cubes d'eau pour la remplir. Dans les murs de côté et central se trouvent les canaux d'alimentation et de drainage, d'un diamètre de 6 m (assez larges pour contenir un train). Les portes des écluses ont une taille énorme, de 14 à 25 mètres de haut selon leur position et de 2 mètres d'épaisseur. Les plus hautes portes se trouvent aux écluses de Miraflores en raison de la marée. Chaque porte possède deux panneaux de 20 mètres de large qui se ferment en forme de "V" afin que la force de l'eau les maintienne fermés. Les portes pèsent 662 tonnes, les charnières à elles seules font 17 tonnes. Dans les écluses, les navires sont guidés de chaque côté par des locomotives électriques ("mulas"). Les mules ne servent pas à faire avancer les navires, mais uniquement à les guider latéralement. La marge de manœuvre est de l'ordre de 60 cm de chaque côté, ce qui demande un grand savoir-faire de la part des conducteurs. Depuis son ouverture, le canal a remporté un énorme succès et continue d’être un point de passage stratégique pour la navigation. Chaque année le canal permet le passage de plus de 14.000 navires transportant plus de 203 millions de tonnes de cargaison. Une traversée du canal par un cargo prend environ neuf heures (une fois engagé dans le canal). Après la guerre, les États-Unis gardèrent le contrôle du canal et la zone l’entourant devint un sujet de disputes avec le Panamá. Des négociations commencèrent en 1974 et eurent pour résultat le traité de Torrijos-Carter : signé par Jimmy Carter et Omar Torrijos le 7 septembre 1977, il commença la remise du canal au Panamá. Bien que controversé aux États-Unis, le traité mena au contrôle complet par le Panamá le 31 décembre 1999. Le canal est maintenant dirigé par l’Autorité du Canal de Panamá. |
Jeudi 14 janvier : Seabord Marine nous informe que le cargo est arrivé cette nuit, et que nous pouvons aller récupérer notre 4x4. Une heure et demi de bus climatisé nous amène à Colon (sur la côte Atlantique), et nous entamons alors ce fastidieux jeu de piste qui va nous permettre d'avoir accès à notre véhicule. Pas moins de 6 guichets pour faire tamponner les différents documents, et un aller-retour en taxi à la douane. Et enfin, vers 14 h, notre container arrive, sur un plateau tiré par un camion. En notre présence, les sceaux sont coupés, et les portes ouvertes. Outback est là, prêt à reprendre du service sur l'Amérique centrale ! En fin d'après-midi, nous sommes de retour, cette fois avec notre 4x4, à Panama City, chez Erez, où nous resterons encore deux ou trois jours pour visiter la ville. |
Panama La Vieja ou "Casco Antiguo" est le nom utilisé pour les vestiges architecturaux du centre historique de Panama City, première ville espagnole fondée sur la côte Pacifique des Amériques par Pedro Arias de Avila, le 15 août 1519. Cette ville a été le point de départ des expéditions qui ont conquis l'empire Inca au Pérou (1532). Casco Antiguo est un mélange de styles architecturaux différents, qui reflètent la diversité culturelle du pays. Caraïbes, Art Déco, mélange d'art français et colonial cohabitent dans un site de moins de 800 bâtiments. Le Casco Viejo est actuellement un mélange éclectique de bâtiments bien restaurés et de maisons délabrées habitées par des squatters et des artistes. Le plus impressionnant, c'est le contraste entre ce quartier colonial et la nouvelle ville, dans laquelle les gratte-ciels dominent le bord de l'océan Pacifique. D'un côté, une certaine misère, de l'autre, le symbole de l'argent et du luxe. Mardi 19 janvier 2010 : Après 12 jours de pause chez Erez à Panama City, nous quittons la capitale pour nous diriger vers le nord du pays, en direction du Costa Rica. |
Une fois de plus, la vie et la chaîne de l'amitié nous font un beau cadeau : notre première halte sera en effet dans la province de Los Santos, chez un ami de Bruno (qui nous suit sur Internet). Cet ami, Philippe, est un français qui vit depuis plus de trente ans au Panama, et est propriétaire d'un superbe hôtel en bord du Pacifique, sur la plage "los Destiladeros" non loin de Pedasi. Philippe nous accueille royalement et met une chambre à notre disposition dans cet environnement luxueux. C'est ainsi que pendant 24 heures, nous faisons une pause balnéaire, partagée entre la baignade dans l'océan (27° en moyenne), la piscine, et la sieste. Le soir, Philippe nous invite à partager avec lui un dîner préparé par le Chef de l'hôtel, avec langouste et poisson, le tout arrosé d'un bon vin blanc… français. Un merveilleux cadeau d'anniversaire ! Philippe est un personnage hors du commun, qui mérite d'être connu, et sa gentillesse à notre égard nous touche réellement. |
LE COUP DE CŒUR DES BOURLINGUEURS Nous avons vraiment eu un coup de cœur pour ce ravissant hôtel en bordure du Pacifique :
Hotel Posada Los Destiladeros -
Pedasi
Provincia de Los Santos -
Tel. : (507) 995 2771 -
Cel. : (507) 6673 9262
- panamabambu@hotmail.com |
Le lendemain, Philippe nous invite à le rejoindre dans la province du Chiriqui, où il a une maison. Nous acceptons avec plaisir son invitation, mais ne partons pas avec lui à 4 h du matin ! Avec notre 4x4, il nous faudra une journée pour arriver à Volcan, cette petite ville d'altitude (1.500 m) où il nous reçoit dans un chalet au milieu d'un hectare de verger. Nous avons quitté avec plaisir la côte et sa chaleur étouffante (36,6° à l'ombre) pour retrouver un climat très agréable, doux la journée, mais frais la nuit (il y a longtemps que nous n'avions pas utilisé de couvertures !). |
Le samedi, nous quittons Philippe et la fraîcheur de Volcan pour répondre à une autre invitation !
En début de semaine, alors que nous prenions comme d'habitude un repas au "cul du 4x4", Jose Luis, un panaméen, est venu à nous, intrigué par notre maison roulante. Comme nous lui racontions notre voyage, il nous a invités à venir le week-end prochain dans sa finca, au frais, entre David et Boquete. Nous nous retrouvons ainsi chez Jose et Nerys, dans une magnifique maison, entourée de 10 hectares de parc boisé, à 1.000 m d'altitude. Leur finca est tournée vers l'élevage de moutons (150 têtes). Et nous passons donc le week-end avec eux dans ce havre de tranquillité, un endroit idéal pour continuer à se reposer. |
Mais, comme ils doivent repartir le dimanche soir, ils nous suggèrent de rester chez eux le temps que nous voulons. Cette générosité nous impressionnera toujours. Nous passons donc encore trois jours dans cette finca, avec un aller-retour à David, où Jose s'occupe, avec un ami, de faire un nettoyage complet du dessous de la caisse du 4x4 et de le badigeonner d'un produit antirouille. En effet, le mois dernier, à Cartagena, les grandes marées inondaient les rues du bord de mer, et nous avions donc roulé dans de l'eau de mer, sans réussir à trouver un bon jet d'eau douce pour enlever le sel. La corrosion est donc importante ! |
Liste, certes subjective, de ce que nous avons aimé et de ce que nous n’avons pas aimé au Panama En un mot, nous avons bien apprécié notre séjour au Panama |
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Nous avons aimé ~ |
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Nous n'avons pas aimé ~ |
L'accueil et la gentillesse des panaméens |
L'absence quasi-totale de fruits exotiques (alors que le climat s'y prête) |
Le climat frais dans la sierra |
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L'excellent état du réseau routier (gratuit !) |
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Le côté aseptisé et américain, après 18 mois d'Amérique du sud (ah, les délicieuses glaces Häagen-Dazs à la noix de Macadamia !) |
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La grande sécurité
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