Sur les hauteurs de la Balagne intérieure, voici la région des villages médiévaux accrochés à des éperons rocheux comme des nids d'aigle. Pigna (260 m), dominant la vallée de la Nervia, fait partie de l'un d'eux. C'est dans ce village aux maisons blondes et aux volets azur qu'il faut faire halte. En effet, c'est de Pigna qu'a démarré, en 1964, la Corsicada, association coopérative qui a entrepris non seulement de redonner vie aux métiers d'autrefois, mais aussi d'innover en matière artisanale. Il abrite une communauté d'artisans et de musiciens et il a été entièrement restauré selon les techniques anciennes que les maçons se sont réappropriées : terre glaise alliée au tuf. |
Bien avant que le "tourisme culturel" et que la "sauvegarde du patrimoine" ne tombent dans le langage courant, Pigna avait entamé sa révolution : "Pour survivre, il fallait rendre au village sa vigueur d'antan", rappelle Bibiane Consalvi, maire de la commune depuis 30 ans. Deux potiers posent là leurs valises à la fin des années 60, puis un sculpteur et un flûtier. L'ancien presbytère est reconverti en logement pour les artisans. Les toits des maisons dépoussièrent leurs tuiles orangées, les volets abandonnent leur marron fatigué pour un bleu céleste. 40 ans plus tard, Pigna a gagné son pari. Le village est dominé par son église, bâtie dans le style italien à la fin du XVIIIème siècle et agrémentée d'un très joli campanile. |
Pigna, en corse, signifie "meule de blé", souvenir de l'époque génoise où la Balagne était une riche région agricole. L'origine du village remonte à 1725. Les ruelles sont étroites, bordées de maisons typiquement corses. L'été, plus de 700 visiteurs se perdent chaque jour dans les ruelles pavées....... Dieu merci nous y étions au printemps ! |
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