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~ DE MIAMI AU PAYS AMISH ~ |
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Mardi 15 mars 2011 : cela fait donc 1.000 jours aujourd’hui que nous avons entamé ce voyage et que nous sommes sur les pistes et routes du continent américain ! C’est l’occasion de faire une petite pause, et elle nous est donnée à Miami par Nicole et Pierre, qui nous accueillent dans leur grande maison de Parkland, au nord de Miami.
Depuis 7 ans, nous communiquions par Skype, il était temps de nous connaitre enfin ! |
Le dimanche, nous partons à bord de leur yacht découvrir les canaux de Fort Lauderdale, le meilleur moyen pour profiter de cette partie du sud de la Floride.
A une quarantaine de kilomètres au nord de Miami, Fort Lauderdale est en effet traversé par un réseau dense de voies navigables et de canaux qui ont été pour la plupart creusés au début du XXème siècle, afin de drainer les marécages originels et de permettre le développement urbain, d’où son surnom de "Venise d'Amérique". Aujourd'hui, Fort Lauderdale est un centre important de nautisme avec plus de 42.000 yachts au mouillage. Le long des canaux, entre Palm Beach et Miami, c’est une suite sans interruption de somptueuses maisons, la plus grande distance (190 km) de richesse étalée..... |
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Pierre nous emmène également au bord des canaux des Everglades, faire quelques photos d’alligators, au coucher de soleil. |
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Ils constituent également la principale défense de la Floride face à la force destructrice des ouragans, en absorbant les inondations et en empêchant l'érosion côtière. Grâce à leur forte résistance à l'eau, aux vents, aux grandes marées, aux hautes températures et au sol boueux, les palétuviers sont tout à fait adaptés aux conditions extrêmes de la Floride. L'écosystème qu'elle forme au sein du parc constitue d'ailleurs le plus grand système continu de mangrove au monde. |
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Avant de quitter Parkland, nous faisons une incursion dans les "Keys", un archipel situé à l'extrémité sud des États-Unis. Elles se composent d'un millier d'îles et d'îlots. Exception faite des îles sablonneuses situées à l'extrémité nord de l'archipel, les Keys constituent les derniers vestiges de vastes récifs qui commencèrent à se former ici, il y a de 10 à 15 millions d'années, alors qu'une mer peu profonde submergeait la région. C'est sur la dernière île que se trouve Key West, grande station balnéaire. La ville est connue pour être le point extrême du sud des États-Unis et le début (mile 0) de la route Nº1 qui monte jusqu'au Canada. Située à 207 km au sud-ouest de Miami et à 170 km au nord-ouest de La Havane, Key West offre une position stratégique incomparable sur le détroit de Floride à moins de 150 km des côtes de Cuba. En 1934,l’État et le gouvernement fédéral entreprirent de construire une route sur le tracé de l'ancienne voie ferrée (détruite par un ouragan en 1935), avec de nombreux ponts, dont le "7 mile bridge", un pont de plus de 11 km ! La "Overseas Highway" fut achevée en 1938. Mercredi 23 mars : il est temps de reprendre la route, nous avons encore des kilomètres à avaler pour arriver en Alaska ! Nous entamons donc notre remontée vers le nord des États-Unis, par la côte Est. |
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Nous commençons par Saint Augustine, la plus ancienne ville des États-Unis, fondée par les Espagnols en 1565 après avoir été conquise sur les Français par l'amiral espagnol Pedro Menéndez de Avilés. La visite de la ville nous permet en particulier de voir le Castillo de San Marcos National Monument. Édifié par les Espagnols, il s'agit du plus ancien fort construit aux États-Unis (1672-1695). |
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La route nous mène ensuite à Savannah, en Géorgie. Elle est supposée être la première ville planifiée aux États-Unis. La ville a été fondée en février 1733 par le général James Edward Oglethorpe et les 120 passagers anglais et écossais du navire Anne. Savannah est souvent citée dans la presse européenne comme étant une des plus belles villes de l'Amérique du Nord. Ses 21 squares ornés de statues et de fontaines ainsi que les nombreuses maisons datant d'avant la guerre de Sécession ont rendu célèbre Savannah, ville typique du Vieux Sud côtier qui se caractérise par son climat chaud et humide en été. |
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Nous passons ensuite en Caroline du Sud, où le grand beau temps nous permet d’apprécier la charmante ville côtière de Charleston. Fondée en 1670 par les Anglais, "Charles Towne" (en l’honneur de leur roi Charles II), au début simple colonie, est devenue au siècle suivant une ville commerciale importante et un grand centre de la traite des Noirs dans les années 1730. En avril 1861, Charleston s'est révoltée contre le gouvernement américain avec le bombardement de Fort Sumter, un événement qui est un des premiers épisodes violents de la guerre de Sécession. Charleston, sans doute la plus élégante des villes coloniales américaines, est aujourd'hui réputée pour la beauté de ses jardins et son architecture raffinée. Quelques centaines de maisons d’époque coloniale, amoureusement préservées, bordent les rues étroites du quartier historique. Dans les années 1920, la ville avait retrouvé suffisamment de vigueur pour connaître la folie du jazz et inspirer le "charleston" qui devait déferler en Europe et arriver en France dès 1925 avec la "Revue Nègre" de Joséphine Baker. Après une incursion en Caroline du Sud, nous poursuivons notre lente remontée vers le nord, jusqu’à Gloucester, en Virginie, où nous sommes attendus par Ted et Christen, que nous avons connu sur un forum de 4x4. Ils nous accueillent chez eux et nous passons un très agréable week-end en leur compagnie, et celle d’un de leurs amis, Walter, ancien journaliste à CBS, un personnage haut en couleurs. |
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Lundi 4 avril : nous reprenons la route pour nous rapprocher de Washington, et cette fois, c’est chez un couple d’Équatoriens que nous posons nos sacs pour quelques jours. Esteban et Ximena, qui vivent depuis 8 ans aux États-Unis, nous reçoivent dans leur grande maison moderne en banlieue ouest de la capitale. Nous retrouvons l’accueil et la chaleur de l’Amérique latine, nos hôtes ne savent quoi inventer pour nous faire plaisir. Les dîners en leur compagnie sont un vrai bonheur. |
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| Samedi 9 avril : nous sommes attendus par Tangi et Anne, un couple d’expats français à Washington. Tangi nous offre une visite personnalisée de la capitale des USA, avant de nous inviter à partager leur diner et de passer la nuit chez eux. Washington, District of Columbia, écrit le plus souvent Washington, D.C., est la capitale fédérale des États-Unis. Elle est le siège de nombreuses institutions américaines, comme la Maison Blanche, le Capitole, siège du Congrès (deux chambres, celle des Représentants et le Sénat), ainsi que le siège de la Cour suprême et d'autres organismes fédéraux, comme la Réserve fédérale des États-Unis (la Fed). La Maison-Blanche (White House) est la résidence officielle et le bureau du président des États-Unis, mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, le fameux "bureau ovale" n’est pas dans la partie centrale de la Maison Blanche, mais dans l’aile Est. La ville accueille un grand nombre de musées et de bâtiments remarquables. La plupart d'entre eux sont situés près du National Mall, un grand parc situé au centre de la ville, qui connecte la Maison Blanche au Capitole. Au centre du parc se trouve le Washington Monument, un grand obélisque dédié au premier Président des États-Unis George Washington. Il devint lors de son achèvement le monument le plus haut du monde avec 169 m, jusqu'à la construction de la tour Eiffel en 1889. On y trouve aussi le Lincoln Memorial, monument en l'honneur d'Abraham Lincoln, 16e président des États-Unis, inauguré en 1922. Le Lincoln Memorial a été le lieu d'où ont été prononcés plusieurs discours dont le célèbre "I have a dream" de Martin Luther King, le 28 août 1963 clôturant la Marche vers Washington pour le travail et la liberté. |
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Enfin, de part et d’autre du Lincoln Monument, se trouvent le Mémorial de la guerre de Corée et celui dédié aux soldats américains morts pendant la guerre du Viêtnam. Sur ce dernier mémorial, ce sont 58.200 noms qui sont gravés sur un immense mur, et il est émouvant de voir des personnes demandant à un "volontaire" de calquer sur une feuille le nom d’un de leurs proches. |
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En reprenant la route vers l’est, nous faisons une courte visite à Annapolis, capitale de l'État du Maryland. Située en bord de mer, sur la baie de Chesapeake, elle fait partie intégrante de la grande agglomération qui regroupe Washington DC et Baltimore, la plus grande ville du Maryland. Port de pêche prospère, Annapolis devint temporairement la capitale des États-Unis après la signature du traité de Paris en 1783. Mais, en dépit de sa candidature, la ville n'a pas conservé ce rôle. Au lieu de cela, il a été décidé de créer une capitale de toutes pièces à Washington DC. |
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Nous arrivons enfin en Pennsylvanie, dans le comté de Lancaster, berceau des Amish, une communauté anabaptiste vivant de façon simple et à l’écart de la société moderne. La première règle amish est : "Tu ne te conformeras point à ce monde qui t’entoure". La parole biblique et le souvenir des persécutions expliquent leur volonté farouche de vivre séparés du monde. Les Amish ont certaines particularités qui peuvent frapper le visiteur ou l'étranger : ils ont, encore aujourd'hui, seulement des voitures à cheval, le buggy. De même, les labours se font à l'attelage, sans tracteur (certaines communautés possèdent des tracteurs sans pneus, avec des roues en fer). De même, ils n’utilisent pas de bicyclettes, car il y a une chaine pour entrainer les roues, mais des "vélos-trottinettes" ! La première manière d’être différent, celle qui est visible pour chacun, est le mieux symbolisée par le vêtement, noir et de coupe stricte. |
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Nous avons la grande chance d’être invités chez Elmina et Ernie, avec leurs 4 enfants. Ce couple de Mennonites nous accueille dans leur ferme, et nous apprennent beaucoup sur les Mennonites et les Amish. Les parents d’Elmina, qui sont venus diner avec nous, ont quitté les Amish et ont rejoint le mouvement mennonite avant la naissance de leurs 10 enfants. Ce mouvement religieux est issu de la réforme protestante à Zurich en Suisse vers 1520. Contrairement aux Amish, les Mennonites acceptent le progrès et la technologie d’aujourd’hui. Ils ont d’ailleurs chez eux une connexion Internet wi fi, dont nous profitons. Dans cette région de Pennsylvanie, c’est aussi l’occasion d’admirer les ponts couverts datant du XIXème siècle, qui nous rappellent le film " Sur la route de Madison". Vendredi 15 avril 2011 : nous arrivons à New-York ! |
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