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~ VALPARAISO - CHILI ~
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20 avril 2009 : comme prévu, nous récupérons notre 4x4 chez le concessionnaire Toyota, où il était en sécurité pendant la durée de notre immersion en Polynésie et à l'Ile de Pâques. Une bonne surprise nous attend : Jean-Michel, un français vivant à Santiago, a vu notre véhicule chez Toyota et nous a envoyé un mail pour que nous le contactions ; aussitôt dit, aussitôt fait, et nous nous retrouvons chez Jean-Michel et Carolina, son épouse chilienne, dans une superbe maison à 20 km de Santiago. Nous y sommes également "accueillis" par 5 superbes puli dont ils font l'élevage, ces chiens bergers hongrois au si fameux pelage cordé Voir leur site. |
Le deuxième soir, Jean-Michel et Carolina organisent un dîner avec plusieurs de leurs amis chiliens, et c'est encore une superbe soirée qui nous attend. Après avoir salué nos amis du "Circo Théatro", nous quittons Santiago pour la côte pacifique, où nous sommes invités par Arnaud, à Valparaiso, premier port et la deuxième ville du Chili. Il est le rédacteur du "Petit Futé" pour l'Amérique du Sud (et un ami de Jacques, de Bora Bora), et nous passons deux jours à échanger nos expériences de voyage, mais également à visiter cette ville. |
Valparaiso fut fondée le 13 septembre 1544 par don Pedro de Valdivia qui, par cette fondation, donna un port à la ville de Santiago située 120 km au sud-est de là. Avec l'indépendance du Chili et la nouvelle liberté de commerce, Valparaiso devint le port le plus important de la nouvelle nation et l'escale obligée pour les navires allant de l'Atlantique au Pacifique via le détroit de Magellan. Le port entra en déclin avec la construction du canal de Panama. |
La ville coloniale de Valparaiso offre un exemple de développement urbain et architectural de la fin du XIXème siècle en Amérique latine. Dans son cadre naturel en forme d'amphithéâtre donnant sur l'océan Pacifique, la ville se caractérise par un tissu urbain adapté aux 44 collines (cerros), en contraste avec le dessin géométrique employé en plaine. Valparaiso a bien préservé d'intéressantes infrastructures du début de l'ère industrielle, tels les nombreux funiculaires à flanc de colline. C'est dans ces collines que la majorité de la population vit, et ce sont leurs maisons de tôle aux couleurs si variées qui donnent à la ville son allure unique. |
Les 300.000 habitants de Valparaiso sont appelés en espagnol les Porteños (en français habitant d'un port), comme ceux de Buenos Aires. 94% d'entre eux vivent dans les collines desservies par les 15 "ascensores" (funiculaires) qui mènent aux "cerros" (hauts quartiers). |
La ville peut se visiter en utilisant les nombreux funiculaires qui permettent d'accéder aux quartiers situés sur les collines de la ville. Il y est possible de voir toute la baie de Valparaíso, avec son port et au loin la ville de Viña del Mar. |
Valparaíso, qui a su maintenir ses traditions, est une source d'inspiration inépuisable pour les artistes. C'est aussi une ville intellectuelle, avec quatre universités et le siège du plus ancien journal hispanophone du monde, El Mercurio de Valparaíso, fondé le 12 septembre 1827. Comme tout "petit futé" qui se respecte, Arnaud nous emmène déguster de délicieux fruits de mer dans un restaurant typique du marché, avec la présence de musiciens et chanteurs chiliens. |
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