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RÉCIT DE VOYAGE EN ASIE CENTRALE ~
VENEZ DÉCOUVRIR AVEC NOUS PENDANT 6 MOIS CES PAYS D'ORIENT ! |
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Principaux
pays visités : ..... RUSSIE, MONGOLIE, KAZAKHSTAN, KIRGHIZISTAN, TADJIKISTAN, OUZBÉKISTAN, AZERBAÏDJAN, GÉORGIE, TURQUIE ..... Au départ de France en 4x4 |
RUSSIE - LAC BAÏKAL
Mardi 23 mai (jour 21) Tulun - Irkoutsk
452 km
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Grasse matinée, nous
avions vraiment besoin de récupérer ! Nous partons vers 8 h, pour arriver
en milieu d’après-midi à Irkutz, au bord du fameux lac Baïkal, la fin
de notre traversée de la Russie. Et après ces 5.700 km de route Moscou – Irkoutsk, une intéressante expérience, nous sommes vraiment récompensés en arrivant dans un village de pêcheurs au bord du lac Baïkal, c’est magique : le lac est grandiose, entouré de montagnes enneigées, et cerise sur le gâteau, nous nous ’offrons l’apéro sur le port, accompagné de poisson fumé (l’omule, un poisson endémique au lac Baïkal), en nous régalant du coucher de soleil sur le lac ! Alors ce soir, après cette dure traversée de la Sibérie, nous dérogeons à nos habitudes, nous nous offrons une nuit d’hôtel. Et demain sera une journée de transition, avec vidange du 4x4, courses, avant d’arriver à la frontière Mongole dans 3 jours. |
Mercredi 24 mai (jour 22) Irkoutsk + Lac Baïkal 194 km
Nous nous offrons une grasse
matinée à l’hôtel, et décalage horaire oblige (+ 2 h encore hier), nous
partons vers 11 h du matin ; nous prenons un petit déjeuner sur le port
du village de pêcheurs, devant le lac Baïkal, merveilleusement éclairé
par un chaud soleil d’hiver.
C’est une journée de transition, après ces 3 semaines de route à un rythme soutenu : courses, cyber café (super connexion Internet, ADSL haut débit, plus rapide que chez nous !), et entretien du 4x4 chez le concessionnaire Toyota d’Irkoutsk, où nous pique niquons dans la "guest room " Nous faisons ensuite une partie du tour du Baïkal, superbe dans sa robe enneigée. |
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Ce soir, dîner sur un pré au
bord du lac, nous y sommes seuls, moment magique.
Et, afin de verrouiller la sécurité, nous dormons dans la cour d’un petit "routier", toujours au bord du lac, contents de retrouver notre nid douillet du 4x4. |
Jeudi 25 mai (jour 23) Lac Baïkal - Ivolginsk Monastery 345 km
La
fatigue de la route et le décalage horaire nous font réveiller à 10 h
ce matin. Après un rapide café et thé, nous reprenons la route le long du lac Baïkal, et à notre grand étonnement, toute la rive sud (à l’ombre des montagnes) du lac est encore gelée ; nous sommes fin mai, et une partie du lac est encore sous l’emprise des glaces. Et, à l’heure la plus chaude de la journée, dès que la route longe le lac, la température descend en dessous de 10°, alors qu’à l’intérieur des terres on passe au dessus des 20°. Nous arrivons en milieu d’après-midi à Oulan-Oude (Ulan Ude), le point le plus oriental de notre voyage ; en regardant une carte du monde, on réalise qu’on est à l’aplomb du Vietnam. En effet notre GPS nous situe à 6.800 km de notre Seine et Marne, à vol d’oiseau bien entendu, car nous avons en réalité parcouru 10.091 km depuis notre départ. |
Nous
sommes maintenant en Bouriatie, la région bouddhiste de Sibérie ; les
visages sont asiatiques, et l’accueil n’est plus aussi glacial qu’il ne
l’est en Sibérie orthodoxe. Nous allons bivouaquer ce soir au Monastère bouddhiste de Ivolginsk, à une trentaine de km de Oulan-Oude ; nous y retrouvons Erden, un russe bouriate que nous avions contacté par Internet. Erden s’occupe du centre informatique du monastère, et nous offre une visite personnalisée du complexe où cohabitent moines bouddhistes et étudiants ; il nous donne également, à chacun de nous, un "slapdash paintwork", ces tissus de prière que l’on accroche aux branches des arbres, puis il nous emmène chez le Lama qui va "bénir"ces tissus, que nous allons ensuite accrocher au milieu d’un champ de tissus de prières ; qu’ils nous portent chance dans notre voyage. Nous restons dîner et dormir sur le parking du monastère, avec la visite de quelques moines et étudiants. |
Vendredi 26 mai (jour 24) Ivolginsk
monastery - Kyakhta (frontière mongole) 215 km
Ce
matin, nous assistons à l’office bouddhiste au monastère, impressionnant
d’être avec cette trentaine de moines qui chantent leurs psalmodies. Erden
nous offre ensuite d’utiliser l’accès Internet du monastère. En milieu de matinée, nous reprenons la route, plein sud, vers la frontière mongole ; l’environnement a complètement changé, nous sommes maintenant au début des steppes, et du coup la température remonte, on dépasse les 25° cette après-midi, et le temps est hyper sec ; quand on pense que le Baïkal, encore gelé, n’est qu’à 100 km à vol d’oiseau . C’est Club Med aujourd’hui : comme nous sommes en avance et que nous voulons attendre demain pour passer la frontière (because durée du visa), nous nous offrons une petite sieste dans une pinède, à 800 m d’altitude. |
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Dur
dur de trouver un bivouac à Kyakhta, ville frontière Russie-Mongolie,
mais surtout ville de garnison de l’armée rouge. Nous sommes finalement
accueillis, avec extrême gentillesse, dans la cour d’un garage (mécanique),
où les deux patrons (dont un arménien) nous offrent de la vodka en portant
des toasts à l’amitié franco-russe et franco-arménienne. Notre dernier
bivouac russe est glauque à souhait, mais tellement sympa. Le plus hallucinant, c’est de prendre l’apéro et le dîner, avec les chars de l’armée rouge qui rentrent de l’entraînement, créant des nuages de poussière dans notre garage. |
Samedi 27 mai (jour 25) Kyakhta - Frontière de la Mongolie 241 km
Nous quittons
notre dernier bivouac russe pour le passage de la frontière, qui durera
2 h 30 en tout, alors qu’en arrivant au poste frontière on a bien cru
qu’on en aurait pour la journée, tellement il y avait de voitures et de
camions ; et c’était la foire d’empoigne entre conducteurs mongols, le
folklore ! On commençait à prévoir notre pique-nique, voire notre bivouac
au poste frontière, mais les conducteurs mongols sont venus nous faire
signe de doubler toutes les files, en faisant du franchissement sur les
buttes de part et d’autre, le tout avec de grands sourires. La partie
russe de la frontière est toujours aussi bureaucratique, et froide (15
mn pour éplucher un passeport et à la loupe, des fois qu’on ait changé
la photo d’identité). Mais côté mongol, c’est l’inverse, l’accueil avec le sourire et les mots de bienvenue ! Cela nous change ! Il est temps pour nous de faire un petit bilan de notre traversée de la Russie : tout d’abord, et pour répondre à plusieurs d’entre vous qui nous ont posé la question, nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité ; contrairement à ce qui avait pu nous être dit, nous n’avons eu aucun problème (mafia, agressivité, …), ce qui a été une agréable surprise. Bien sûr, nous avons pris les précautions élémentaires, comme ne jamais rouler de nuit, chercher des bivouacs sous la "garde" de particuliers ou d’entreprises. |
Liste,
certes subjective, de ce que nous avons aimé et de ce que nous n’avons
pas aimé en Russie
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Nous avons aimé ~
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Nous n'avons pas aimé ~
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Saint
Petersburg, la ville des palais et des canaux
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Les
contrôles incessants de la milice, essayant de nous racketter
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La Place
Rouge à Moscou
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L’ambiance
pesante de soupçon permanent
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Le Kremlin
de Kazan, avec sa grande mosquée
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La froideur
et le côté odieux des sibériens
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Le lac
Baïkal, en Sibérie, et l’omule, son poisson fumé
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L’état
des routes
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L’accueil
de certains russes, trop peu nombreux
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La monotonie
des paysages entre Moscou et le lac Baïkal
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Les
blinis et le saumon
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L’état
d’ébriété quasi permanent de beaucoup de russes, surtout en Asie, à
partir de Perm
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Les
chachliks de bord de route
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Le climat
glacial de la Sibérie, le "froid sibérien" est une réalité,
même au printemps
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La signalisation
routière, même en cyrillique (on s’y fait très bien)
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Le prix
de l’essence (50 centimes d’Euros le litre de gazole)
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L’ambiance
"routiers" des bivouacs en Sibérie, avec les repas copieux
et familiaux à 3 Euro
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En conclusion, nous dirons que le peuple
sibérien n’est pas très attachant, à quelques exceptions près
(comme cette femme à Tomsk, qui nous a reçu dans sa cabane près de
Tomsk).
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