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RÉCIT DE VOYAGE EN ASIE CENTRALE ~
VENEZ DÉCOUVRIR AVEC NOUS PENDANT 6 MOIS CES PAYS D'ORIENT ! |
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Principaux
pays visités : ..... RUSSIE, MONGOLIE, KAZAKHSTAN, KIRGHIZISTAN, TADJIKISTAN, |
AZERBAÏJAN- BAKOU
Lundi 25
septembre (jour 146) Port de Bakou - Bakou (Azerbaijan) 32 km
Le ferry est bien
arrivé hier soir à 23 h à Bakou, et a finalement accosté à un quai afin
de permettre à la vingtaine de passagers (sans voitures) de descendre
; mais ce quai ne permet pas de décharger le cargo, c’est comme si on
était en rade. On nous avait donné comme instruction de rester dans notre
cabine et de dormir, car il ne se passerait rien avant ce matin. Mais
à 1 h du matin, on frappe à la porte de la cabine, c’est un douanier qui
nous demande de descendre, avec nos affaires, afin de passer le contrôle
des passeports. Nous voilà donc, à moitié endormis, sacs de couchage sous
le bras, au poste frontière du port. Petite frayeur lorsque les douaniers réalisent que j’ai, sur mon passeport, un visa pour l’Arménie, l’ennemi héréditaire de l’Azerbaïdjan. En effet, nous étions allés en Arménie l’année dernière. Après un coup de fil à son supérieur, il finit par accepter de me laisser entrer sur le territoire azéri, en me rappelant que les arméniens sont des "terroristes" (Gwendolyn a un nouveau passeport, donc sans le visa arménien). Mais tout se termine bien, et les douaniers nous offrent même un thé, avant de nous laisser remonter dans notre cabine. |
Deuxième
partie de nuit calme, mais à 6 h du matin, le navire redémarre pour aller
accoster à un quai permettant le déchargement. C’est vers 8 h que commence ce déchargement, avec plus d’une centaine de sacs d’engrais de près d’une tonne, en vrac dans le bateau, et qui sont enlevés un à un par deux fenwicks. Fayïk prévoit que cela durera environ 8 h, il faut donc que nous prenions notre mal en patience. Quasiment seuls sur le bateau, nous sommes avec d’autres chauffeurs de voitures qui attendent comme nous. Bien entendu le bar et le restaurant du ferry sont fermés. Mais je finis par trouver un accès à la cale où sont nos véhicules, afin d’aller, en cachette, prendre un peu de nourriture. Après les sacs d’engrais, c’est au tour des semi-remorques, puis des trains, et enfin, à 15 h 30, l’accès à la cale nous est ouvert. Nous commencions à avoir vraiment ras le bol de ce ferry glauque, et l’attente depuis hier 23 h a été quelque peu longue. Nous étions arrivés à Aktau dimanche dernier, il nous aura donc fallu un peu plus de 8 jours pour parcourir les 450 km sur la Caspienne jusqu’à Bakou. |
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Un record de lenteur que nous ne sommes pas prêts de battre. Après les
formalités pour l’entrée du 4x4 sur le territoire azéri (qui prennent
quand même 1 h 30), nous nous offrons une visite de Bakou, mais nous sommes
très déçus par la capitale, sans grand intérêt et avec une circulation
dantesque, et avec le port des boules quiès obligatoire, car tous les
automobilistes klaxonnent à qui mieux mieux. C’est en banlieue de Bakou que nous trouvons notre bivouac avec sécurité, dans la cour d’une entreprise d’asphalte et de signalisation routière. La nuit s’annonce calme, bien meilleure que les précédentes. |
Mardi 26 septembre (jour 147) Bakou - Zaragan 274 km
Après un breakfast dans la cour
de l’usine, nous prenons la route pour Tbilissi (Géorgie). Nous n’avons
qu’un visa de transit de 3 jours pour l’Azerbaïdjan, mais il est en
fait seulement de 48 h, étant donné que nous avons quitté le ferry hier
en fin d’après-midi. Nous allons donc tracer, et le premier aperçu du
pays ne nous enchante pas, les paysages n’ont rien d’extraordinaire.
Par contre, il est intéressant de constater à quel point le président
azéri, Aliyev, est mégalo : il y a d’immenses portraits de lui dans
tout le pays, même en rase campagne. Cependant il ne bat pas le record
de Turkmenbachi (Turkménistan), mais il fait des efforts dans ce sens.
Notre manque d'enthousiasme pour l'Azerbaïdjan se confirme le soir
et nous rencontrons quelques difficultés à trouver notre bivouac, l’azéri
ne semble pas être des plus accueillants.
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Nous finissons quand même par
trouver refuge dans le jardin d’un cultivateur très sympa (au
pays des noisettes que Gwendolyn passera la soirée à casser et manger.
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Mercredi 27 septembre (jour
148) Zaragan - Ahmeta (Géorgie) 344 km
Nos hôtes attendent
notre réveil pour nous offrir le thé et nous offrent un
pot de confiture maison ainsi que près de 3 kg de noisettes !
Et nous reprenons la route, sans grand intérêt
vers la frontière géorgienne. Arrivée en début
d'après-midi au poste frontière, elle se passe en juste
une heure (le bonheur), avec un super accueil côté Géorgie. |
Alors, un grand merci à vous tous pour vos SMS :
Jean-Philippe (de Tourcoing), Danielle (de Chanteloup), Claude (de Toulouse
– en principe 2ème quinzaine de novembre … si notre bateau arrive à Bakou
!), Catherine (de Toulouse – enfin qqln ki sé parlé sms é ki du cou en di
bcp + - non, cé pa une blague, mais pa pour du T !!), JP et Simone (m…., et
notre gratin dauphinois ?? mais on va essayer d’arriver après le 16 !), Jean-Marc
(Nous sommes effondrés, Remy Laurence nous a quittés ! Il nous a si chaleureusement
accueillis à Oulam Bator, nous pensons bien à François !), Alain et Joëlle
(d’Ajaccio – merci les corses de savoir compter jusqu’à 3, je m’étais en effet
trompé !!), Dominique, Fabien (notre webmaster), Guy (de Granile – vous êtes
à 40 km de la mer ?), El Pichi (le cœur nous en dit, on passera sur notre
retour), Sylvie (Ram 77 – amitiés), Bruno (qui nous attend à Tbilissi !),
Marie- Claude (rencontrée à Khiva, Ouzbékistan ; à bientôt en France), Christine
et Florence (Ram 77 - oui, la ballade en ferry a été bonne !), ? (on vous
a répondu par mail pour la culture en Géorgie).
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